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Phrases de Sigmund Freud
Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre.
Les grandes choses peuvent se manifester par de petits signes.
De quelque manière qu'on s'y prenne on s'y prend toujours mal.
Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte.
Chaque rêve qui réussit est un accomplissement du désir de dormir.
La liberté individuelle n'est nullement un produit culturel.
Le premier homme à jeter une insulte plutôt quune pierre est le fondateur de la civilisation.
Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité.
Le diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu.
Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons.
L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.
On a beau rêver de boissons : quand on a réellement soif, il faut se réveiller pour boire.
Après trente ans passés à étudier la psychologie féminine, je n'ai toujours pas trouvé de réponse à la grande question: Que veulent-elles au juste?
Si l'humanité était capable de s'instruire par l'observation directe des enfants, j'aurais pu m'épargner la peine d'écrire ce livre.
La mort propre est irreprésentable [ ] dans linconscient, chacun de nous est convaincu de son immortalité
Rêve apparemment tout à fait insignifiant où apparaissent des nombres. Elle veut payer une chose quelconque; sa fille sort 3 florins 65 kreuzers de son porte-monnaie; elle dit: "Qu'est-ce que tu fais? Cela ne coûte que 21 kreuzers." [...] Les chiffres du rêve prennent une signification lorsqu'on se souvient que le temps c'est de l'argent. "Time is money".
Les habitants primitifs de l'Australie sont considérés comme une race à part, sans parenté physique ni linguistique avec les peuples voisins. Ces habitants ne bâtissent ni maisons, ni cabanes solides, ne cultivent pas le sol, ne possèdent aucun animal domestique, ignorent jusqu'à l'art de la poterie. Ils se nourrissent exclusivement de la chair de tous les animaux qu'ils abattent et des racines qu'ils arrachent à la terre. Ils n'ont ni rois ni chefs, l'assemblée des hommes mûrs décidant des affaires communes. Il n'est pas certain qu'on trouve chez eux des traces d'une religion [...] Nous ne pouvons, certes, pas nous attendre à ce que ces misérables cannibales nus observent une morale sexuelle se rapprochant de la nôtre [...] Et cependant, nous savons qu'ils s'imposent l'interdiction la plus rigoureuse des rapports sexuels incestueux [...] Les membres d'un seul et même totem ne doivent pas avoir entre eux de relations sexuelles. C'est la loi de l'exogamie.
Le langage de ces tribus australiennes présente une particularité [...] un homme appelle père non seulement celui qui l'a engendré, mais aussi tout homme qui, d'après les coutumes de la tribu, aurait pu épouser sa mère et devenir son père; il appelle mère toute femme qui, sans enfreindre les coutumes de la tribu, aurait pu devenir réellement sa mère; il appelle frères et surs non seulement les enfants de ses véritables parents, mais aussi les enfants de toutes les autres personnes qui auraient pu être ses parents.
Ces rois des sauvages possèdent une puissance et un pouvoir de dispenser le bonheur que des peuples moins primitifs ne reconnaissent qu'à leurs dieux et à la réalité desquels seuls les courtisans les plus serviles et hypocrites affectent de croire, à des phases de civilisation plus avancées. Il y a une contradiction manifeste entre cette toute-puissance de la personne royale et la croyance d'après laquelle elle aurait besoin d'être protégée de très près contre les dangers qui la menacent; mais ce n'est pas là la seule contradiction qu'on constate dans l'attitude des sauvages à l'égard de leurs rois. Ces peuples jugent nécessaire de surveiller leurs rois, afin qu'ils ne dépensent pas leurs forces inutilement; ils sont loin d'être sûr de leurs bonnes intentions ou de leur loyauté. Il y a une nuance de méfiance dans la motivation des prescriptions tabou concernant le roi [...]
Le primitif, au contraire, ne connaît pas d'entraves à l'action; ses idées se transforment immédiatement en actes; on pourrait même dire que chez lui l'acte remplace l'idée, et c'est pourquoi, par une décision définitive et certaine, nous pouvons risquer cette proposition: «au commencement était l'action».
Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort!
Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés.
Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire.
Normalement, rien n'est plus stable en nous que le sentiment de nous-mêmes, de notre propre Moi. Ce Moi nous apparaît indépendant, un, et bien différencié de tout le reste. Mais cette apparence est trompeuse car le Moi se prolonge dans une autre entité inconsciente que nous appelons le Soi (...) Au plus fort de l'état amoureux, la démarcation entre le Moi et l'objet court le risque de s'effacer. A l'encontre de tous les témoignages des sens, l'amoureux soutiendra que Moi et Toi ne font qu'un.
L'émotion esthétique dérive de la sphère des sensations sexuelles; elle serait un exemple typique de tendance inhibée quant au but. Primitivement la "beauté" et le "charme" sont des attributs de l'objet sexuel. Il y a lieu de remarquer que les organes génitaux en eux-mêmes, dont la vue est toujours exitante, ne sont pourtant presque jamais considérés comme beaux. En revanche, un caractère de beauté s'attache, semble-t-il, à certains signes sexuels secondaires.
En fixant fortement ses adeptes à un infantilisme psychique et en leur faisant partager un délire collectif, la religion réussit à épargner à quantité d'êtres humains une névrose individuelle.
Le problème consiste à écarter l'obstacle le plus grand rencontré par la civilisation, à savoir l'agressivité constitutionnelle de l'être humain contre autrui: d'où l'intérêt tout particulier du plus récent des commandements du Surmoi collectif: "Aime ton prochain comme toi-même." Dans un but thérapeutique, le traitement des névroses nous oblige de lutter contre les exigences éthiques du Surmoi.
La question du sort de l'espèce humaine me semble se poser ainsi: le progrès de la civilisation saura-t-il, et dans quelle mesure, dominer les perturbations apportées à la vie en commun par les pulsions humaines d'agression et d'autodestruction? Les hommes d'aujourd'hui ont poussé si loin la maîtrise des forces de la nature qu'avec leur aide il leur est devenu facile de s'exterminer mutuellement jusqu'au dernier.
L'appétit de pouvoir que manifeste la classe régnante d'un État contrecarre une limitation de ses droits de souveraineté. Cet «appétit politique de puissance» trouve souvent un aliment dans les prétentions dont l'effort économique se manifeste de façon matérielle. Je songe particulièrement ici à ce groupe que lon trouve au sein de chaque peuple et qui, peu nombreux mais décidé, peu soucieux des expériences et des facteurs sociaux, se compose dindividus pour qui la guerre, la fabrication et le trafic des armes ne représentent rien dautre qu'une occasion de retirer des avantages particuliers, d'élargir le champ de leur pouvoir personnel.
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Vladimir Nabokov
Albert Einstein
Définir c'est limiter.
Oscar Wilde