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Citation de Vladimir Nabokov
Cette pensée, cette flamme nue de la souffrance, était une pensée sur ma patrie terrestre : pieds nus et misérable, au bord de cette route de montagne, j'attendais les habitants des cieux, charitables et radieux, et le vent, tel un pressentiment du miracle, jouait dans mes cheveux, emplissait les ravins d'une vibration cristalline, agitait les soies fabuleuses des arbres fleurissant entre les rochers le long de la route; de longues herbes s'entortillaient autour de leurs troncs, telles des langues de feu ; de grosses fleurs se détachaient gracieusement des rameaux étincelants et, comme des calices volants, gorgées de soleil à ras bord, elles glissaient dans l'air en gonflant leurs pétales transparents et bombés; leur parfum, humide et sucré, me rappelait tout ce que j'avais connu de plus beau dans ma vie.
Cit. “Le Mot, 1923”
Vladimir Nabokov
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